Église paroissiale Notre-Dame de l'Assomption

France > Nouvelle-Aquitaine > Dordogne > Le Pizou

L'église "Sanctus Martinus Pisonis" est mentionnée en 1107 dans le Cartulaire de la Sauve Majeure (diocèse de Bordeaux) dont dépendait cet ancien prieuré. La partie basse du chevet plat semble romane, probablement du 12e siècle. La visite canonique de 1688 indique : "Sanctuaire et nef lambrissés, carrelés, vitrés et blanchis. 4 grands bans. Cymetière ouvert. Assez belle maison et jardrin (sic)".

Après avoir été incendiée par les protestants, l'église est remontée au 17e siècle sur les murs gouttereaux plus anciens. Une litre funéraire, aujourd'hui disparue, ceinturait l'église ; seule est conservé un blason, peut-être celui d'un des comtes de Foix-Candale. La commune réalise la translation du cimetière avant 1844, date à laquelle il figure encore sur le plan cadastral napoléonien, encadrant la partie occidentale de l'édifice. L'architecte périgordin Auguste Dubet est retenu pour la reconstruction du clocher dans les années 1880.

Périodes

Principale : 12e siècle

Principale : 17e siècle

Principale : 4e quart 19e siècle

Auteurs Auteur : Dubet Auguste

Élève de Bouillon.

Architecte départemental adjoint en 1860.

Architecte départemental en 1864.

Chapelle sud de l'église de Bersac au Lardin-Saint-lazare (1897).

Palais de justice de Ribérac, Bergerac, Sarlat et Nontron.

Halle et abattoirs de Sarlat.

Banque de France à Périgueux et Tulle.

Trésorerie générale de Périgueux.

, architecte (attribution par source)

L'église Notre-Dame de l'Assomption est située au sud du bourg du Pizou, à quelques centaines de mètres de l'Isle. L'édifice est orienté est-ouest. Il présente un plan rectangulaire allongé, constitué d'un clocher-porche ouvrant sur une large nef prolongée par un chevet plat dans lequel s'inscrit une abside. Au sud se tient une chapelle. La nef est constituée d'une maçonnerie de moellons grossièrement équarris ; sa partie haute, la majeure partie du mur-pignon oriental, la façade occidentale et la tour de clocher sont bâtis en pierre de taille, de même que les contreforts et l'encadrement des baies en plein cintre. Ces maçonneries, apparentes à l'extérieur, sont recouvertes d'un enduit dans l'église. Trois épais contreforts raidissent le chevet plat, qui conserve deux baies rectangulaires étroites, obstruées. La tour de clocher comporte trois niveaux : un porche, le second niveau percé d'une baie étroite en plein cintre sur chaque face, le dernier niveau éclairé de baies géminées de profil similaire. Le vaisseau est couvert d'un toit à longs pans dont la pente est relativement prononcée, en tuile plate. Le mur-pignon oriental est découvert. Le clocher-porche s'achève par une flèche octogonale à égout retroussé de plan carré en pierre de taille. L'unique vaisseau de quatre travées porte un faux berceau en plein-cintre, le chevet est voûté en cul-de-four et la chapelle méridionale est coiffée d'une voûte d'arêtes ; le porche est voûté d'ogives.

Murs
  1. Matériau du gros oeuvre : calcaire

    Mise en oeuvre : pierre de taille

  2. Mise en oeuvre : moellon

Toits
  1. tuile plate mécanique, pierre en couverture
Plans

plan allongé

Étages

1 vaisseau

Couvrements
  1. fausse voûte en berceau plein-cintre voûte d'arêtes voûte d'ogives cul-de-four
Couvertures
  1. Forme de la couverture : toit à longs pans

  2. Type de couverture : flèche en maçonnerie

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Dordogne , Le Pizou

Milieu d'implantation: en village

Cadastre: 1844 E1 242, 1989 E1 233

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